23/04/2012

AVANT-PROPOS


"il y a des contrées de superbes
paysages où l'amertume
en ma bouche devient douceur
il y a des contrées tout au fond
des mots germent dans leurs prés
edelweiss sur leurs cimes rocheuses
des mots s'accrochent des mots
le ruisseau parent de mon sang
en mon coeur murmure gazouille
l'hiver pour l'abriter je gèle
son crincrin sous ma cuirasse
les sons qui font tinter la glace
printemps étés mes automnes
ma descendence mes aïeux
il y a des contrées je les porte
comme la peau sur mon corps
même tourmentés de superbes
paysages où l'amertume
en ma bouche devient douceur
il y a des contrées tout au fond" 


Sándor Kányádi